Lundi 24 mars dernier, 55 élèves du lycée Cantau ont posé leurs sacs-à-dos au magnéto pour une « résidence » d’une semaine. Une semaine de création musicale et de danse guidée par les chanteuses Maylis Raynal , Manon Irigoyen (Lurodei, Les copines) et la danseuse Aurore Lacombe.
Le groupe, hétéroclite, était composé d’une classe bascophone et d’une classe UPE2A, une classe d’insertion pour élèves allophones et migrants. Divisés en plusieurs sous groupes et faisant fi des barrières culturelles et linguistiques, les élèves ont pu:
- Produire une mélodie originale en s’aidant d’instruments variés et de Musique Assistée par Ordinateur
- Écrire les paroles et créer une véritable une ode au printemps
- Enregistrer le tout grâce au studio mobile de Matias Suescun
- Inventer une chorégraphie avec Aurore Lacombe, danseuse contemporaine professionnelle.
- La mettre en scène dans un clip, sous l’œil avisé de Mathias de Bonambi Production.
Un projet ambitieux
On peut dire que ce projet, un peu plus gros que nous, nous a sacrément surpris:
Oui, on peut créer une chanson à 55 (et c’est bien!)
Oui, on peut danser en public quand on est ado (et c’est beau!)
Et oui, on peut encore trouver de l’argent pour financer des projets qui aident des jeunes, des artistes et des migrants en 2025. (mais par contre, c’est pas gagné pour 2026)
En effet, ce projet a pu être financé grâce au pass culture. Un dispositif mis en place par l’état qui permet aux établissements scolaires de financer des projets culturels ambitieux qui n’entrent pas dans les cases des parcours académiques.
Si nous sommes passés entre les gouttes en février dernier malgré le gel brutal de ces financements, l’avenir reste incertain pour la rentrée 2025. Un coup dur pour les élèves et pour tous les artistes et opérateurs culturels.
